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Synchronisation

On dit que des signaux sont synchronisés lorsqu'ils présentent des corrélations non nulles. En neurophysiologie, la notion de synchronisation est souvent associée à celle d'oscillation périodique. Le signal EEG présente par exemple des oscillations de fréquence comprise entre 8 et 12 Hz, appelées $ \alpha$. Un champ de recherche actif concerne des oscillations de beaucoup plus faible amplitude dans la bande des 40 à 80 Hz ($ \gamma$).

Au niveau de l'ensemble de neurones, la présence d'une fréquence dominante identique pour tous correspond au fait que les neurones tendent à tirer en phase. Synchronisation et oscillations périodiques marquent le fait qu'un groupe de neurones (par exemple une colonne corticale) est en train de ``travailler''. Cette activité forte est souvent transitoire, et se maintient sur quelques dixièmes de secondes avant de se propager à d'autres régions.

De nombreuses hypothèses existent sur le rôle fonctionnel de la synchronisation. Ces hypothèses reposent à la fois sur des faits expérimentaux et sur des simulations numériques :

Certains travaux, qui reconnaissent l'importance du codage temporel, montrent néanmoins que l'hypothèse de la synchronisation n'est pas nécessaire pour expliquer certaines capacités cognitives. Par exemple, dans le cadre d'une tâche de classification des entrées visuelles, la vitesse du traitement effectué ne permet pas la mis en place d'une dynamique synchronisée. L'ordre d'arrivée des spikes semble d'une importance cruciale pour ce type de traitement [27].


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Dauce Emmanuel 2003-05-07