On montre ici que les valeurs des dépendent peu du paramètre de gain
, ce qui signifie que la configuration spatiale dépend faiblement du régime dynamique.
Le tableau 3.1 donne, sur un réseau de 200 neurones, la corrélation entre
et
, où
est le vecteur des potentiels moyens pour le gain
et
donne le vecteur des potentiels moyens pour
, c'est à dire pour une fonction de transfert binaire.
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On voit ainsi qu'au delà de , le vecteur des potentiels moyens
est stabilisé, et reste fortement autocorrélé aux alentours de 0,99.
On peut par extension dire que pour
, la configuration spatiale ne change pas, que le réseau soit en régime de point fixe, en régime cyclique ou en régime chaotique.
La configuration spatiale apparaît donc comme indépendante du régime dynamique. Elle caractérise l'organisation profonde du réseau. On peut la considérer comme un socle à partir duquel la dynamique se développe, sans l'affecter en retour.
À l'inverse, le paragraphe suivant montre qu'une modification des seuils a des conséquences très importantes sur la configuration spatiale.