En pratique, il a fallu plusieurs essais, plusieurs campagnes de tests pour trouver une règle qui présente au mieux les propriétés recherchées. Pour ne pas alourdir le document, je me contenterai d'un bref rappel du cheminement qui a conduit au choix final.
Toutes ces règles se fondent sur le même principe, celui de Hebb, c'est à dire sur un calcul de corrélations entre l'état d'un neurone source et celui d'un neurone cible. Il s'avère que certaines sont meilleures que d'autres, pour des raisons qui tiennent à la structure du réseau et à la nature des dynamiques qui s'y développent.
Même si le choix final d'une règle portant sur la composante dynamique du signal paraît naturel au vu de ce qui a été présenté dans la première partie, c'est aussi parce que certaines règles d'apprentissage ne conduisaient pas aux résultats recherchés que l'on a été amené à se pencher sur certains aspects plus subtils de la dynamique qui se développe dans le réseau. Il faut donc voir que certains résultats présentés précédemment dans le cadre de la dynamique spontanée proviennent aussi d'interrogations qui ont été soulevées par l'étude de l'apprentissage.