Sur un réseau de taille , la dynamique spontanée est itérée jusqu'à ce que la dynamique soit estimée suffisamment proche de la stationnarité.
Le temps
marque cette entrée en dynamique stationnaire.
La valeur de
a été choisie afin que le système soit en régime pseudo-périodique.
De
à
, la dynamique d'apprentissage est itérée, avec
.
La figure 4.2 présente l'évolution du signal moyen
, avec
. L'apprentissage est arrêté arbitrairement après
pas de temps (deux valeurs de
sont utilisées :
et
). La dynamique spontanée est itérée après apprentissage sur 1000 pas de temps supplémentaires (avec la nouvelle matrice de poids).
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Lorsque la dynamique initiale est un cycle limite d'amplitude faible, on constate d'emblée que la dynamique d'apprentissage tend à augmenter l'amplitude du signal moyen.
Cet effet sur l'observable global correspond localement à une augmentation de l'amplitude moyenne des signaux individuels.
En effet, si le signal d'activation est corrélé au signal d'activation
, l'apprentissage facilite et amplifie la transmission du neurone
vers le neurone
.
Sachant que les neurones afférents corrélés à
sont également corrélés entre eux, le renforcement des liens en provenance de ce groupe de neurones accentue l'influence de leur signal commun sur le champ local du neurone
, ce qui a pour effet d'augmenter :
Par ailleurs, on constate que l'évolution du régime dynamique est non-monotone.
On observe fréquemment une augmentation de la complexité de la dynamique qui va de pair avec l'augmentation du diamètre du signal , suivie d'une régularisation de la dynamique qui aboutit à un cycle de forte amplitude.
On peut voir cette évolution en deux étapes comme la manifestation de deux tendances concurrentes :