Le dépassement du nombre de présentations critique
n'est pas le seul facteur qui limite la qualité de la réponse fournie par le réseau.
La longueur de la séquence à apprendre semble un facteur limitatif important.
Le système a des difficultés pour apprendre des séquences trop longues.
Cette difficulté repose sur les limitations de la couche dynamique en termes de capture de fréquence.
On a vu page
que la présentation d'une stimulation de période
peut produire sur la couche dynamique un signal dont la fréquence dominante du spectre est un harmonique de la fréquence fondamentale
.
Pour des valeurs de
petites, c'est à dire inférieures à 8-10, la fréquence fondamentale reste significativement présente dans le spectre issu du signal moyen
, ce qui assure, avec une bonne probabilité, que certains neurones possèdent cette fréquence fondamentale dans leur signal d'activation
.
Il est encore possible dans ces conditions d'obtenir la restitution de la séquence complète à partir de l'activité de la couche dynamique.
Plus
augmente, plus il devient difficile d'obtenir une bonne restitution.
Le système peut alors produire des motifs d'activation très proches pour deux motifs élémentaires distincts de la séquence d'entrée.
Dans ces conditions, la discrimination n'est plus possible.
Les figures
et
montrent l'évolution de la qualité de la reponse en fonction de la longueur de la séquence que l'on veut apprendre.
La qualité de la réponse tend à décroître avec la longueur de la séquence à apprendre.
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À ce stade, il semble que notre réseau soit plus adapté à l'apprentissage de nombreuses séquences assez courtes qu'à celui d'une seule séquence très longue 5.3. Avant de regarder comment il est possible d'apprendre plusieurs séquences à un même réseau, on se penche tout d'abord sur l'apprentissage de séquences ambiguës temporellement.